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IN MEMORIAM Il y a 42 ans disparaissait Abdoul Karim Camara

En prélude à la commémoration de la date anniversaire du décès de l’ex-leader estudiantin, Abdoul Karim Camara dit  »Cabral », l’Amicale des militants et sympathisants de l’Union Nationale des Elèves et Etudiants du Mali (AMS-UNEEM) a organisé, le mercredi 16 mars dernier, une conférence-débat à l’amphithéâtre de  l’Ecole Normale Supérieure de Bamako (l’ENSUP, où étudiait Cabral).

Le thème  de ladite conférence-débat portait sur  » Le Mali  à la reconquête de sa dignité et de sa souveraineté », avec comme conférenciers Docteur Abdoulaye Fofana (professeur de Droit à la FSJP) et Docteur Modibo Koné (professeur à l’ENSUP), deux ex-compagnons de lutte estudiantine  de Cabral.

Le lendemain,  jeudi, 17 mars dernier, une marche funèbre (suivie d’un dépôt de gerbes) a été organisée par l’AMS-UNEEM pour la commémoration du 42è anniversaire de l’assassinat, le lundi 17 mars 1980,  des suites de  tortures, de Abdoul Karim Camara dit  »Cabral »,  à  l’âge de 24 ans et 8 mois (2 juillet 1955-17 mars 1980), en classe de 4è Année Philosophie de l’ENSUP ; l’année  durant laquelle il préparait son mémoire de fin d’études supérieures sur  » la Lutte des classes « .

De son meurtre, le 17 mars 1980,  jusqu’au moment où ces lignes sont écrites, la tombe de Cabral demeure toujours introuvable, malgré les incessantes réclamations de l’AMS-UNEEM auprès des différentes autorités politiques de l’ère démocratique qui se sont succédé  à la tête du pays.

Choguel Maïga : l’illustre absent de la cérémonie

Traditionnellement, depuis le 17 mars 1992, c’est le Premier ministre, Chef du gouvernement, qui préside la marche funèbre dédiée à l’ex-leader estudiantin, Abdoul Karim Camara dit Cabral.

Cependant, cette année, bien que physiquement présent à Bamako, l’actuel Premier ministre, Choguel Maïga, n’a pas  pris part à l’événement.

Eprouvait-il une certaine gêne  ou  en a-t-il été empêché par les responsables de l’AMS-UNEEM ?

La question mérite d’être posée, si l’on sait que Choguel Maïga s’est toujours réclamé d’être un défenseur inconditionnel du régime de l’ex-dictateur Moussa Traoré, régime sous lequel Abdoul Karim Camara dit Cabral fut torturé et mis à mort au Camp des  commando-parachutistes de Djikoroni.

Correspondance particulière                

Youssouf Massaman SANGARE

Militant de l’AMS-UNEEM

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