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Avant-projet de la nouvelle Loi fondamentale du Mali: La suppression de la laïcité de la Constitution exigée par  des Associations islamiques

Le Cadre de Concertation des Associations Islamiques  »Al Ourwatoul Wousqua » a décliné, dimanche dernier, à la Maison de la Presse, les conclusions de son atelier d’échanges sur l’avant-projet de la Constitution et les actes blasphématoires contre l’Islam. Il a exigé, à cet effet, la suppression de la laïcité de la Constitution et demandé l’instauration de l’Islam comme religion d’Etat.

C’est dans une déclaration, signée par Abdoul Kadiri Haïdara, que ce Cadre de Concertation des Associations Islamiques  »Al Ourwatoul Wousqua » a porté ses griefs contre l’avant-projet de la Constitution. Il a déploré, entre autres, la non-consultation du Haut Conseil Islamique du Mali, la non-prise en compte des préoccupations des organisations islamiques et évoqué des conséquences néfastes engendrées par l’imposition de la laïcité dans le système éducatif, les services publics et la société.

Ce regroupement annonce, à cet effet, s’associer à la Ligue des Imams et Erudits du Mali (LIMAMA) pour  » exiger la suppression de la laïcité de notre Constitution « . Il réclame  » l’instauration de l’Islam comme religion d’Etat ou sa reconnaissance explicite comme Religion Officielle dans la nouvelle constitution « .

De plus, le Cadre demande de  » criminaliser tout acte blasphématoire et de profanation à l’égard de l’Islam et de ses symboles « . Une demande qui intervient dans un contexte où un profanateur est recherché par la justice pour  » propos et actes blasphématoires contre l’islam « . Tout en condamnant ces attaques, il invite la communauté musulmane à la retenue et au respect des mesures décidées par le Haut Conseil Islamique.

Il réclame également la criminalisation de l’homosexualité, des pratiques des transgenres et de toute autre union contre-nature. Il appelle à punir toute personne qui contribuerait à la vulgarisation de tels actes. Il plaide aussi pour la promulgation et l’application effective du code des personnes et de la famille, validé avec le Haut Conseil Islamique.

M.S.C et Mahamadou Sylla, stagiaire

Source: l’Indépendant

 

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