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Processus de recrutement de Maîtres-assistants: Le collectif des Docteurs demande la démission  du ministre et de son Secrétaire général

Le Collectif des Docteurs vacataires des universités et grandes écoles du Mali, ont tenu, hier, mardi, sur la Colline du Savoir, à Badalabougou, un sit-in, pour rappeler les échecs accumulés par le Ministre dans la résolution des défis auxquels l’Enseignement Supérieur fait face actuellement et demande l’ouverture d’un nouveau processus de recrutement de Maîtres-assistants, avant fin 2022.

Pour sa troisième sortie après la proclamation des résultats du concours de Maitres-assistants, le Collectif dénonce toujours la mauvaise gestion du ministre de l’Enseignement Supérieur dans la résolution des défis auxquels les instituts supérieurs font face actuellement. Il s’agit des manques criards de ressources humaines de qualité au sein de l’Enseignement supérieur, du rang humiliant qu’occupent les Universités du Mali dans les classements mondiaux des meilleures Universités, les grèves interminables, l’absence de propositions concrètes venant du ministre pour un Enseignement supérieur de qualité au Mali,  l’existence des scandales répétitifs, qui suivent le ministre dans la gestion des affaires politiques et administratives de l’Etat, depuis le début de sa carrière.

Ainsi, le Collectif sollicite des plus hautes autorités du Mali, la démission immédiate, et sans condition, du ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et de son Secrétaire général, en raison de son incompétence à promouvoir les vertus de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, la réparation intégrale des dommages causés aux candidats, injustement écartés et exclus.

S’y ajoutent des sanctions à l’encontre de toutes les autorités universitaires impliquées dans le processus de recrutement, l’ouverture d’un nouveau processus de recrutement de Maîtres-assistants, avant fin 2022.  » Les autorités doivent s’atteler sérieusement à la promotion de l’Enseignement, de la Formation et de la Recherche de qualité pour que le Mali soit cité parmi les pays en progrès économique et social. Dans ce sens, nous devons emboîter les pas aux autres pays africains, comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, l’Algérie, le Ghana, le Maroc « , précise un membre du Collectif.

Par ailleurs, dans le cadre de ses futures actions, le Collectif n’exclut pas le recours à toutes les voies constitutionnellement reconnues (Désobéissance civile, manifestation sur les voies publiques, Grève de la faim, saisine de la justice), si ces doléances restent sans suite.

Toutefois, le Collectif sollicite l’implication du président de la Commission Education et Culture du Conseil National de la Transition (CNT) pour trouver une solution idoine.

Oumou Ba, Stagiaire

Source: l’Indépendant

 

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