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Descente de l’Office Central des Stupéfiants sur les  »Chicha clubs » de Bamako: Une cinquantaine d’individus appréhendés et des matériels saisis

Au premier jour de l’entrée en vigueur de l’arrêté interministériel interdisant l’importation, la distribution, la vente et l’usage de la chicha ou tout autre appareil similaire au Mali, la Direction de l’Office Central des Stupéfiants (OCS), à travers ses Antennes de Bamako, a effectué une patrouille, dans la nuit du mercredi 15 février. Résultat : Une cinquantaine d’individus interpelés et un important lot de matériels saisis. 

A l’expiration du délai de six mois donné par le Gouvernement, les éléments de l’Office Central des Stupéfiants n’ont pas trainé à faire observer le strict respect de l’Arrêté interministériel, signé le 15 août 2022, interdisant l’importation, la distribution, la vente et l’usage de la chicha ou tout autre appareil similaire sur toute l’étendue du territoire national. Dirigée par le Lieutenant Colonel Siliman Sangaré, Chef de Renseignements et des Opérations par intérim de l’OCS, l’équipe de la patrouille a effectué des descentes dans plusieurs  »chicha clubs » de la capitale.

Une opération qui a permis d’interpeler une cinquantaine de jeunes filles et garçons. Les détenteurs et consommateurs risquent une peine de 1 à 10 jours de prison et une amende 300 à 10.000 FCFA. Quant à l’importation, elle est condamnée de 1 à 10 jours de prison, avec une amende de 300 à 10.000 FCFA. La commercialisation de chicha ou tout autre appareil similaire est punie d’une amende de 300 à 10.000 FCFA.

L’usage de la chicha est perçu comme une toxicomanie banalisée. A l’annonce de la mesure, en août dernier, plusieurs vendeurs et consommateurs avaient exprimé leur opposition et un collectif avait été mis en place afin de pousser les autorités à renoncer à cette décision. Mais face au constat d’une consommation accrue de produits stupéfiants, à travers ces appareils, la mesure s’imposait, selon plusieurs sources.

Moussa Bilaly SIDIBE

Source: l’Indépendant

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