UNE NATION QUI LIT EST UNE NATION QUI GAGNE

Report sine die du référendum: Col Assimi Goïta présente, lundi, le projet de Constitution aux forces vives de la Nation

Alors qu’une partie de la classe politique et de la société réclame son abandon, le projet de Constitution a été validé par le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition. Ce dernier prévoit de le présenter, lundi 20 mars, aux forces vives de la Nation, en vue de sa vulgarisation.

Remis officiellement, le 27 février dernier, par la Commission de finalisation, le projet de Constitution a été, selon un communiqué gouvernemental, daté du 15 mars,  » validé par le président de la Transition « . Une validation qui survient au moment où une partie de la classe politique et de la société civile réclame, sans cesse, l’abandon du processus de rédaction de la nouvelle Constitution.

Cette mesure présidentielle ouvre la voie à une vaste campagne de vulgarisation dudit projet de Constitution.  » Dans le cadre de la vulgarisation du projet de Constitution, Son Excellence le Président de la Transition, Chef d’Etat, déterminé à œuvrer pour les aspirations profondes du peuple malien, a décidé de le présenter aux forces vives de la Nation, le 20 mars 2023 « , annonce le gouvernement, dans son communiqué.

De plus, le Colonel Assimi Goïta a  » instruit aux membres du gouvernement de s’approprier le projet de Constitution et de prendre toutes les dispositions idoines en vue de procéder à sa vulgarisation auprès des populations « . Cette vulgarisation est l’une des raisons évoquées par le gouvernement pour motiver le report sine die du référendum, initialement prévu pour le 19 mars.

La seconde justification est relative à la  » pleine opérationnalisation de l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections, à travers l’installation de ses démembrements dans les 19 régions et le district de Bamako « . Les coordinations de cet organe, à ce jour, non mises en place, étaient censées être installées entre le 2 et 31 août 2022.

Une autre raison concerne la confection de la Carte d’identité biométrique sécurisée, retenue désormais comme carte d’électeur. Son processus de mise à jour peine à faire des avancées majeures, à trois semaines du délai butoir du 31 mars, arrêté pour le renouvellement.

Cette initiative présidentielle réussira-t-elle à convaincre ou faire adhérer les opposants au projet de texte ? Le temps le dira.

Moussa Sayon CAMARA

Source: l’Indépendant

 

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